Le 1er quatuor à cordes (1983-1984) de Mansurian nous mène "sur le long chemin de la simplicité, en un voyage enchanté dans le déroulement duquel la question de savoir si cette musique est nouvelle ou ancienne, la réponse surgit : elle est délicieusement intemporelle mais jamais nostalgique dans le sens négatif, souvent presque classique dans sa polyphonie et cependant pas une musique du passé." Les caractéristiques de la musique arménienne en général et des oeuvres tardives de Mansurian en particulier sont l'économie de tous les moyens d'expression et une certaine unité de timbre. Ce style est ici reconnaissable en large part mais souvent brisé par des accès d'émotion ou des contrastes dans la dynamique et l'articulation.